Je suis grosse.
Avant qu’on m’accuse de faire “la promotion de l’obésité”, sachez que je ne souhaite à personne d’être ou de le devenir gros(se).
Avant qu’on m’accuse de faire “la promotion de l’obésité”, sachez que je ne souhaite à personne d’être ou de le devenir gros(se).
Une abonnée de nos réseaux sociaux m’a récemment partagé la bande annonce d’une nouvelle série intitulée… Le poids de l’amour. On y suit trois couples québécois dans leur quête… de minceur.
La compagnie pharmaceutique Novo Nordisk s’offre une « reine », connue pour sa silhouette qui détonne à Hollywood, pour porter son infopub aux allures de santé publique.
L’inclusion des personnes grosses ne se fait pas avec le même effort que celle des personnes discriminées mais « protégées » par la loi.
Qu’ont en commun les restaurants Planète Poutine et Cie et la microbasserie Archibald ? Le même texte douteux dans une de leur publicité…
Quand vient le temps de parler de grossophobie, personne ne voit complètement clair. Personne n’a une vue de 20/20.
L’Université d’Otago en Nouvelle-Zélande annonçait en grande pompe que ses chercheurs avaient développé le DentalSlim, « une première mondiale en matière de dispositif de perte de poids »…
Devant l’injonction de s’aimer, toutes et tous n’ont pas les mêmes opportunités et les mêmes capacités à faire la paix avec leur corps.
Souvent reléguées aux derniers rangs des luttes pour la diversité corporelle, les personnes « infinigrosses » sont peu vues ou entendues. Pourtant, leurs réalités et besoins sont bien différents des personnes moins grosses et/ou non-grosses.
Entre les publicités pour perdre du poids, les articles bourrés de préjugés et les discours médicaux grossophobes, c’est parfois difficile de reprendre son souffle.