Ma grosseur n’est pas un handicap
La Charte des droits et libertés de la personne du Québec ne protège pas en matière de discrimination basée sur l’apparence, le poids ou la grosseur.
La Charte des droits et libertés de la personne du Québec ne protège pas en matière de discrimination basée sur l’apparence, le poids ou la grosseur.
Il ne faudrait pas confondre la « divergence d’opinion » avec des propos qui frôlent dangereusement la fomentation volontaire à la haine.
La proportion de sympathie – ou d’outrage – témoigné à l’égard d’une personne ne doit jamais être justifiée par l’attirance ou la beauté que l’on « assigne » à cette personne.
Des candidat(e)s à un programme québécois de formation de préposé(e)s aux bénéficiaires se sont vu(e)s refuser l’accès au programme à cause de leur IMC…
Une pub où on utilise une personne grosse à qui associe une consommation alimentaire outrancière est-elle le meilleur véhicule pour sensibiliser à la précarité alimentaire et à l’achat local ?
Les personnes grosses sont/seraient-elles jugées moins aptes à survivre ou guérir en cas de manque de matériel ? Un questionnement éthique et sérieux qui s’impose. Et qui peut faire (très) peur.
On a parlé à quelques occasions de grossophobie internalisée. Récemment, le sujet est revenu dans deux de nos publications consacrées à la place de la grossophobie dans un contexte de désir ou de mesures d’amaigrissement.
L’épisode du 7 février des « Aventures du Pharmachien » avait pour thème « Le poids et la santé »…
On a tendance à utiliser certains termes problématiques pour identifier superficiellement certaines émotions ou réalités biologiques plus complexes.
Dénoncer ce qui nous stigmatise est important… Mais il vaut mieux éviter de comparer les oppressions. Un processus qui fait rarement des gagnant(e)s.