Ça existe, la «prévention de l’obésité» ?
Mais la vraie question est… Est-ce que «prévention de l’obésité» est une appellation juste ?
Études de cas de situations réelles et émanant de la culture populaire. Ces cas véhiculent des messages nocifs et stigmatisants à propos des personnes grosses. Ces exercices sont menés afin de démontrer en quoi une intention noble n’est pas toujours suffisante pour éviter les pièges de la grossophobie socialement acceptable et de ses messages nocifs, non seulement pour les personnes grosses, mais pour l’ensemble de la population.
Mais la vraie question est… Est-ce que «prévention de l’obésité» est une appellation juste ?
En décembre dernier, on dénonçait la première étape de la campagne publicitaire CommentPerdreDuPoids.ca, campagne qui se poursuit depuis peu. Dans la plus récente pub, diffusée sur les chaînes télévisées depuis fin août, la grossophobie est plus qu’apparente.
La marque de chaussures américaine Converse a récemment annoncé la sortie de sa collection «Shapes». Cette collection se présente comme étant pour «tous les corps» («A Collection for Every Body»).
L’annonce d’une nouvelle ligne directrice de pratique clinique dans le Journal de l’Association médicale canadienne a fait grand bruit dans les médias. Il manque cependant un volet complet – et CRUCIAL – à cette ligne directrice…
La proportion de sympathie – ou d’outrage – témoigné à l’égard d’une personne ne doit jamais être justifiée par l’attirance ou la beauté que l’on «assigne» à cette personne.
Une pub où on utilise une personne grosse à qui associe une consommation alimentaire outrancière est-elle le meilleur véhicule pour sensibiliser à la précarité alimentaire et à l’achat local ?
Après 2 semaines d’isolement à cause de la COVID-19, on a constaté une autre pandémie. La pandémie de grossophobie qui ressort de ce confinement forcé…
Ah, les fameux «avant / après» ! Cette représentation visuelle (souvent en photo ou vidéo) d’une personne avant un processus de perte de poids et après celui-ci.
L’académie américaine de pédiatrie a récemment annoncé l’organisation encourageait désormais un meilleur accès à la chirurgie bariatrique. Dès l’âge de 13 ans.
Somme toute, on veut souligner quoi, au juste, le vendredi 11 octobre ? La lutte contre l’obésité ou la lutte contre… les personnes grosses ?