La grossophobie de Nathalie

Nathalie Simard, chanteuse chérie des Québécois(es), a récemment fait la une du magazine La Semaine en révélant sa « métamorphose ».

Sur les ondes de TVA, la publicité annonçant la sortie du magazine disait que Nathalie s’était « prise en main ». (Un choix de vocabulaire et un « concept » souvent réitérés dans l’article.) 

Autant de choix de mots qui laissent faussement croire que la prise ou la « non perte » de poids est le résultat d’un laisser aller ou d’un manque de contrôle. (Ce qui est inexact.)

Tout au long de l’article, on fait des associations qui, en plus d’être grossophobes, sont techniquement incorrectes.

Cet article présente un point de vue très problématique. Particulièrement au niveau du discours tenu par Mme Simard qui, malheureusement, fait la preuve que la grossophobie internalisée est un phénomène bien réel.


L’objectif de la rubrique Sauf que… ? Faire des études de cas de situations réelles et émanant de la culture populaire qui peuvent envoyer des messages nocifs et stigmatisants sur les personnes grosses. Ces études de cas expliqueront et décortiqueront ces messages et expliqueront en quoi ils sont grossophobes.

Le but n’est pas de faire le procès ou de créer un boycott des personnalités, entreprises ou projets étudiés.

Cet exercice est mené afin de démontrer en quoi une intention noble n’est pas toujours suffisante pour éviter les pièges de la grossophobie « socialement acceptable » et de ses messages toxiques, non seulement pour les personnes grosses, mais pour l’ensemble de la population. 


■ On associe la perte de poids et minceur à une meilleure santé

Ce point est sans doute le plus facile à expliquer. Une perte de poids drastique peut être un symptôme relié à de nombreux problèmes de santé dont :

  • les troubles alimentaires ;
  • plusieurs types de cancers ;
  • la dépression et/ou la détresse psychologique ;
  • le VIH ;
  • plusieurs types d’addiction, dont la cocaïne et l’alcool ;
  • l’hypo/hyperthyroïdie ;
  • différents problèmes liés à l’appareil digestif ;
  • et plus encore.

C’est pourquoi il est particulièrement problématique, voire dangereux, d’associer « minceur » et « perte de poids » à une amélioration de la santé automatique. (C’est un élément qui a d’ailleurs été exploré dans la page C’est quoi la grossophobie ?)


■ On envoie le message qu’être gros(se) est un signe d’absence de santé

« Des tests ont révélé que j’étais à deux doigts de faire du diabète et du cholestérol. Ça m’a donné un choc. Il fallait que je fasse quelque chose ! »

Sauf que… elle fumait 2 paquets de cigarettes par jour. (Elle le dit dans l’article.) Et dit elle-même qu’elle n’avait pas le temps de faire de l’activité physique. Le tabagisme est reconnu comme étant un facteur de risque pour le développement du diabète de type 2. Même chose pour la sédentarité.

Le tabagisme et la sédentarité sont aussi des facteurs de risques qui peuvent augmenter les chances de développer l’hypercholestérolémie (un taux de cholestérol trop élevé).

Il est donc important de nuancer ces énoncés, car le poids est UN facteur de risque parmi tant d’autres, tant pour l’hypercholestérolémie que pour le diabète de type 2. La génétique, le tabagisme, la sédentarité et les habitudes alimentaires sont autant de facteurs de risques qui peuvent affecter la santé d’un individu. (D’ailleurs, ceux-ci peuvent également s’appliquer aux personnes non-grosses.)


■ On associe le fait d’être plus mince au fait d’être plus belle (beau)

Qu’est-ce que ça veut dire exactement, être « bien à l’extérieur comme à l’intérieur«  ? Est-ce que ça veut dire être plus belle ? Et, dans ce cas-ci, être… plus mince ? C’est ce que beaucoup pourraient conclure.

Envoyer le message que « plus mince = plus beau » et que « moins gros, c’est mieux » relève de la grossophobie. Tout simplement parce qu’il crée une hiérarchie des corps, relayant les gros corps au statut de « laid » et les corps plus minces comme étant un élément essentiel de la beauté. (On a d’ailleurs récemment abordé que les préférences ne sont pas des arguments valides.)

Il n’y a aucun doute que Mme Simard a vécu des traumatismes profonds et de la sérieuse détresse psychologique. On ne peut que se réjouir de savoir que sa tête et son coeur vont mieux. Par contre, associer « bien » avec « mince », ça sous-entend que « pas bien » égale « pas mince ». Et ça, pour toutes les raisons évoquées précédemment, c’est… grossophobe.


Conclusion ?

Faire l’apologie de la perte de poids en laissant croire que c’est uniquement un signe de santé est non seulement faux, mais peut aussi s’avérer dangereux.

Même chose lorsqu’on associe un poids diminué à une plus grande valeur, voire un plus grand respect pour l’individu et/ou à une amélioration automatique de sa santé.

La perte de poids, particulièrement lorsque drastique, peut être un signe de graves problèmes de santé. Et, inversement, le gain de poids peut-être un signe de guérison (dans le cas d’un trouble alimentaire ou d’une dépression, par exemple).

Bien que la désinformation de nombreux médias prétende le contraire, la perte de poids n’est pas une nécessité dans le désir de l’atteinte de santé. Se baser sur la taille d’une personne pour déterminer sa santé est non seulement incorrect mais nuisible.

On ne peut que souhaiter à Mme Simard que sa tournée lui aide à trouver cette paix qu’elle recherche. Et qu’elle lui permette de réaliser qu’on peut être une personne valable, heureuse et acceptable, peu importe la taille.


 

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À propos de l'auteur(trice)

Edith Bernier

Fondatrice de Grossophobie.ca - Infos & référence, conférencière et consultante, elle lutte activement contre la grossophobie depuis 2017. Elle a écrit sur les préoccupations des femmes taille plus en voyage (sur La Backpackeuse taille plus) pendant 6 ans.

Readers Comments (45)

  1. Eric Boudreault 14/09/AM @ 06:05

    Votre article est ridicule!

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  2. Les grosses sont laides. Les gros sont laids.

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  3. roger lapointe 18/09/AM @ 07:33

    Trouvez moi un ou une seule grosse ou gros en santé après 50 ans et surtout… surtout …heureux ou heureuse d’être gros …il n’y a rien de beau dans l’obésité sauf la personnalité de la personne elle m^me et croyez moi je parle en connaissance de cause …vous vous foutez de notre gueule avec ce reportage de grognasse frustré .J’ai été gros dans ma jeunesse et croyez moi plutôt mourir de redevenir un amas de chair …je me suis entrainé je me suis changé en dedans comme en dehors et je n’ai jamais rencontré de gros ou gros heureux …votre article est d’une malhonnêteté envers les gens qui ont un problème de poids en leur faisant croire que c’est bien d’être comme ils sont .En plus vous attaqué une femme qui se bat depuis sa tendre enfance contre le mal de vivre qu’un monstre lui a injecté dans son corps …honte à vous bande de malade mentale. La maladie mentale ça se soigne .

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    • Vous me voyez désolée de savoir que vous avez vécu de l’intimidation à cause de votre poids. Je sais ce que c’est, j’en ai vécu aussi.
      Heureuse de savoir que vous vous sentez mieux.
      Par contre, n’auriez-vous pas aimé ne pas vous faire écoeurer à cause de votre corps ?
      Votre seul langage (amas de chair, rien de beau dans l’obésité, problème de poids) témoigne malheureusement que vous aussi, vous êtes grossophobe Votre choix de mots relève de la discrimination et de l’hostilité) envers les personnes grosses, la définition même de la grossophobie.
      Je vous souhaite, tout comme à Nathalie Simard d’ailleurs, d’être heureux. Tout simplement.

      « Il n’y a aucun doute que Mme Simard a vécu des traumatismes profonds et de la sérieuse détresse psychologique. On ne peut que se réjouir de savoir que sa tête et son coeur vont mieux. Par contre, associer « bien » avec « mince », ça sous-entend que « pas bien » égale « pas mince ». Et ça, pour toutes les raisons évoquées précédemment, c’est… grossophobe. »
      Vous avez lu ou…?
      De plus, mélanger « santé » et « beauté » n’a rien à voir.

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    • Maryse gravel 21/09/PM @ 15:01

      Vous avez raison. Je suis infirmière et l’obésité N’a jamais été un signe de santé au contraire ce que l’ont vois actuellement ce sont des enfants obèses à qui ont doit enseigner l’importance De bien manger et de faire de l’exercice Merci de votre témoignage

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  4. Christine 18/09/AM @ 07:42

    Cet article est injuste envers Nathalie Simard. Vous généraliser le fait que les femmes en surplus de vois devraient toutes impérativement être bien dans leur beau… Êtes-vous médecin pour cous prononcer ainsi sur ce qui veut dire que l’on est en santé ou pas? Insinuez-vous que celles qui désirent perdre du poids et trouver un style de vie actif devraient se sentir mal? Y aurait-il même un peu de jalousie envers celles qui travaillent fort et réussissent à perdre du poids? Toutes les femmes sont belles, mais il n’y a rien de mal à vouloir obtenir un poids santé et à vouloir faire attention à soie. À chacun sa façon d’atteindre SES PROPRES standards.

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    • Toutes les femmes, peu importe leur poids, méritent d’être bien dans leur peau. (Les hommes aussi d’ailleurs!)
      Il y a plein de liens de site médicaux réputés dans l’article qui expliquent ma position et qui appuient ce que j’y indique, quant au diabète, au tabagisme, aux facteurs de risque, etc.
      Considérer que perdre du poids, c’est « faire attention à soi », c’est aussi dire qu’être gros(se) est un signe de « ne pas faire attention à soi ». Et ça, non seulement c’est faux, mais c’est AUSSI grossophobe.
      Je vois difficilement comment je pourrais être jalouse. Croire que notre valeur personnelle augmente quand notre poids descend m’apparaît particulièrement difficile à vivre et malsain. Et, ma foi, plutôt inaccessible. Je préfère encore me valider autrement que par mon tour de taille.
      On peut être actif sans nécessairement le faire dans une perspective de perte de poids et bénéficier de tous les avantages.
      Sinon, madame Simard s’associe aux standards sociétaux en associant beauté et minceur et minceur et santé. Il ne s’agit pas d’un standard « personnel ».

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      • Lucie GAudreau 18/09/AM @ 08:22

        C’est tout de même bizarre qu’il n’y a pas de gros ou de grosse qui approuve votre discours?

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      • Jean Marc 18/09/AM @ 10:43

        ëtre gros c’est une tare humaine tout comme fumer la cigarette, je me répugne d’ëtre assis à cöté d’une grosse ou d’un gros dans un avion, il mm’enlève mon intimité gruge mon siège et sent mauvais la plupart du temps, toujours un mauvais voyage.

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  5. Lucie GAudreau 18/09/AM @ 08:18

    Ben voyons don! Premiêrement vous généralisez, ce n’est pas parce que je suis en surplus de poids que je suis nécessairement en santé non plus. Vous tombez dans le piège de l’autre extrémité, ça manque d’harmonie et d’équilibre dans votre discours.
    Je suis en surplus de poids et je m’assume entièrement, je me trouve belle. Je ne me cache pas du tout. Mais est-ce que je suis en santé pour autant? oui pour le moment, mais je sens bien à mes 54 ans que je dois pensé sérieusement à perdre ce suplus de poids parce que ca affecte mon énergie. Et pourtant je fais des activités physique, la marche , le vélo et bientôt le Zumba. ET attention , je ne parle pas pour ceux qui souffre de problème d’obésité en raison d’une maladie. Je parle pour ceux qui ont un surplus de poids par cause émotionnelle et d’abus d’alimentation et du manque d’exercices. Ce n’est pas parce qu’elle a déja été bien avec un surplus de poids qu’aujourd’hui elle n’a pas envie d’en perdre pour retrouver une énergie qu’on PERD EN SURPLUS DE POIDS. Vous pouvez vous inventez des théories, madame mais avez-vous déja essayé de tenir debout en chantant pendant des heures et répétez à chaque soir pendant 5 a 6 jours et ce pendant des mois. Elle le sait bien par expérience qu’elle va manquer d’énergie parce que son surplus de poids, elle doit le traîner et ça épuise. FAut se dire les vrais choses! j’ai déja été mince et je suis en surplus de poids maintenant. ET depuis, je suis beaucoup moins en forme physiquement malgré les activités que je fais. ESt-ce que je peux être malade mince? bien sûr mais la n’est pas la questions. Je dis juste que vous demandez que les grosses soient respectés dans leur entièreté mais vous respectez vous le choix d’une grosse de maigrir parce qu’elle sent qu’elle va sentir encore mieux physiquement ? Avez-vous déja été mince? avez-vous déja fait le même genre d’exercices soit mince ou grosse et comparer votre énergie? Faites le et après vous pourrez avoir ce genre de discours.

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  6. Meunier Maryline 18/09/AM @ 08:30

    Le fait d’ être Obèse n’est pas un facteur de santé. On a beau essayé de penser qu’on peut être heureux avec un surplus de poids, lorsqu’on se lève le matin et qu’on a mal aux jambes, qu’on est irrité à différents endroits du corps parce que ça frotte, que l’on a de la difficulté à faire les activités quotidiennes car la masse est difficile à traîner, je comprends Nathalie de se sentir comme ça. 55 livres de moins sur le corps, même avec une opération, demande des changements, des efforts et de la discipline pour aller vers une meilleure santé. Il n’ y a pas de grossophobie là dedans. Le bonheur de pouvoir bouger plus avec moins de poids est réel ! Il y a peut-être de l’envie dans vos propos. Felicitez la au lieu de taper dessus 🥴

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  7. Je voudrais prendre le temps de toutes et tous vous remercier pour vos commentaires…

    Non seulement vous démontrez que la grossophobie est réelle, mais aussi qu’elle n’est pas bien comprise et qu’il nous reste encore beaucoup de choses à écrire pour mieux la faire comprendre et l’éliminer !

    Vous démontrez aussi à quel point c’est facile d’intimider les gens qui ne sont pas d’accord avec soi. #oups

    Vous m’excuserez, mais ce billet est si populaire que je n’aurai pas le temps de répondre individuellement à vos commentaires.
    Sachez que je les lis tous et qu’ils m’inspirent beaucoup… car ce sont autant de potentiels sujets à explorer ici même, sur cette plateforme…! Vous nous offrez du contenu pour le reste de l’année !!! 🙂 Va falloir qu’on engage !!!

    Et merci à Sophie Durocher pour cette consécration !

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  8. Trop triste de voir comment vous déformez TOUS les commentaires.

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  9. Je ne peux qu’être en désaccord avec votre article.

    Je suis un ancien sportif qui s’est laissé allé et qui s’est repris en main pour fuir la maladie. Le surpoids, et particulièrement lorsqu’il s’agit de grands écart n’est absolument pas sain. Je viens d’une famille d’obèse, et les gens autour de moi ont tout perdu. On passe de certains capacité physique jusqu’à en perdre la vie. Le diabète, le cholestérol, les problèmes associés au foi, problèmes rénaux. Ce sont qu’une petite liste des problèmes associés avec le surpoids.

    L’obésité résulte d’un contrôle de la nourriture sur votre personne, et rien d’autre. Et rien ne me fera accroire le contraire. Je suis parti de 200lbs à 335lbs, pour avoir vécu ainsi pendant dix ans, j’ai pleine conscience du problème. D’ailleurs, allez à l’épicerie répéter devant les caisses que ce que je dis est faux, ainsi on regardera les paniers approcher afin de constater que ce que je dis est vrai.

    Je ne juge pas les personnes en surpoids, c’est leur choix, et je le respecte, mais qu’on ne me dise pas que c’est faux de prétendre que l’obésité est associé à la maladie de près. Personnellement, une femme en surpoids ne me rebute pas, je juge le contenu, pas le contenant, mais votre façon d’analyser le problème par contre me consterne. J’y vois une manière démagogue de pratiquer l’apitoiement et une façon de tenter de se convaincre que votre choix de vie est sain et sans conséquences, que tout se passe dans le regard que les gens posent sur vous.

    Vous avez un vision biaisé qui ne vise qu’à réconforter votre laisser aller et votre manque de contrôle sur la nourriture.

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  10. Julie Bellemare 18/09/AM @ 10:19

    Wow! Vous faites pitié Mme Bernier! Tapper sur la tête de quelqu’un qui a décidé de prendre les dispositions nécessaires pour se sentir bien, c’est vraiment être très bas.L’obésité est rarement signe de bonne santé…tout le monde sait ça! Alors que tout aujourd’hui prône l’activité physique et la bonne nutrition pour se maintenir en santé, vous tenez vraiment de drôles de propos! Restez dans la forme que vous voulez, mais arrêtez d’avoir un discours de frustrée quand une femme dit se sentir mieux après avoir perdu quelques kilos! Franchement…. Je vous souhaite de trouver la sagesse et la grandeur d’esprit d’être heureuse pour les gens qui sont heureux et bien, à la place des les rabaisser!

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  11. Patricia Guilbeault 18/09/AM @ 11:02

    Je n’applaudis personne qui a besoin de se montrer nue pour se sentir mieux (Mariana Mazza, Safia Nolin, etc). Bravo Nathalie Simard de votre démarche pudique et santé, enfin un BON exemple à suivre. Tant pis ppur les jalouses.

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  12. Stanley Bell 18/09/AM @ 11:07

    C,est vrai quand on est déjas grosse comme toi ,c,est plus facile de taper sur la tete des gens qui se prennent en main que de faire l,effort de se prendre en main soit meme .Je te défit de partager mon commentaire ,chose que tu ne feras pas car tu sait que j,ai une part de raison .

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  13. Martin Berthiaume 18/09/AM @ 11:12

    Pas possible.
    Je travaille dans le domaine medical et laissez Moi vous dire qu’un excedant de poids n’est Pas un signe de sante ou de bonheur atteint.
    Dans une Société paresseuse et aimant blamer absolument tout sur une quelque raison hors de son controle nous en sommes rendue a regarder l’obesite comme etant normal et acceptable.
    Vous etes dans le champ madame.

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  14. Je continue à vous remercier pour cette source intarissable d’information (i.e. vos commentaires) qui nous aidera à mieux lutter contre la grossophobie.

    Visiblement, ce site est une nécessité.

    Visiblement, il est encore socialement acceptable de manquer de respect envers les personnes grosses.

    Et visiblement, la grossophobie est un phénomène encore inconnu mais surtout, beaucoup trop important.

    Merci pour tout ce contenu gratuit que notre équipe de rédaction pourra reprendre et étudier au cours des semaines à suivre !

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    • Maryse Poulin 21/09/PM @ 15:14

      J’aimerais connaître votre opinion sur l’obésité Infantile qui ne cesse d’augmenter année après année. Savez-vous que s’est enfants souffre d’arthrite, diabète types 2, hypertension. Allez visiter Sainte- Justine avant de promouvoir l’obésité

      Répondre
  15. Maryline Meunier 18/09/AM @ 11:37

    Je persiste. Quelqu’un qui veut améliorer sa santé car il est diabétique, est-il diabétophobe? Ou encore quelqu’ un Qui a une crise cardiaque et qui fait tout pour avoir la santé est il cardiotophobe? Oui il y a des préjugés sur les obèses et aujourd’hui plus que jamais, on en parle et tant mieux mais faut pas non plus voir de la grossophibie partout 😉

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  16. Vraiment… On es rendu a la culture d’avoor peur d’avoir peur… Si quelqu’un dit se sentir mieux apres avoir perdu du poid (ce que tous les specialiste de la sante prone) ce n’est pas etre Grossophobe… J’etais un « echalotte » etant jeune et maintenant j’ai quelque livre a perdre pour wtre mieux dans mon corps (frottement que je n’avais pas, moin tolerant a la chaleur, moin de souffle et plus fatiguer). Est ce que cela fais de moi un grossophobe… faut etre vraiment en manque d’attentuon pour soutenir cela… Je crois que l’extremiste, peu importe sa forme, c’est ce qui est rendu a la mode de nos jours.

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  17. Emmanuelle St-J. 18/09/PM @ 14:06

    Vous savez, je suis en surpoids. Je sais qu’une partie est due à ma génétique, l’autre est due à un manque de volonté de ma part de prendre des habitudes plus saines. Même si je prenais un régime et m’entraînais je ne crois pas qu’un jour je serais mince et c’est bien comme ça, je l’acceptes, je vis bien avec ça. Mais ça, c’est ma situation unique à moi.

    Votre texte assume que Nathalie envoie le message qu’être gros c’est être en mauvaise santé parce qu’elle utilise le terme se reprendre en main. Connaissez-vous Nathalie personnellement? Sinon, comment pouvez-vous juger de la raison derrière son surpoids? On sait tous que Nathalie est passée au travers de beaucoup, peut-être que cela l’a portée à moins bien s’alimenter et qu’elle va mieux maintenant ce qui à eu comme conséquence une perte de poids, un désir de faire de l’exercice, un besoin de manger plus équilibré… Vous ne savez pas. Ce n’est pas une mauvaise chose pour son moral, sa santé physique et mentale. D’assumer qu’elle fait preuve de grossophobie parce qu’ELLE, personnellement, à fait les choix qu’elle a fait pour se sentir mieux avec elle-même, pour sa situation unique, est aussi ridicule que d’assumer que quelqu’un est gros par paresse.

    Être contre la grossophobie c’est de s’accepter comme ont est. C’est d’accepter que nos gênes, nos maladies et parfois nos habitudes font de nous ce que nous sommes et que nous sommes bien tel quel. Par contre, si je suis grosse et que je le suis parce que je ne fais pas attention à ma santé, je ne voudrais certainement pas me faire varloper en ligne et me faire traiter de grossophobe parce que j’ai pris la décision, pour moi, de perdre du poids. Il y a des mauvaises raisons pour perdre du poids, dont majoritairement la pression sociale, mais il y a aussi de bonnes raisons. Oui il y a des gros en santé mais il y a aussi des gros qui ne le sont pas.

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    • Être contre la grossophobie, c’est être contre toute forme de discrimination ou d’hostilité envers les personnes grosses.
      Une déclaration à l’effet que le poids est la seule cause (et non pas un facteur de risque parmi tant d’autres) de problèmes de santé, c’est grossophobe, puisque ça envoie le message que les personnes grosses sont toutes en mauvaise santé ET ça promeut des attitudes hostiles envers les personnes à cause de leur poids.
      Nathalie dit littéralement dans l’entrevue (que j’ai lu, eh oui) que son poids était la cause de tous ses problèmes de santé. Jamais une allusion à son tabagisme. À son inactivité physique. À sa santé psychologique. Juste le poids. Et ça, pas besoin d’être un médecin pour savoir que c’est pas vrai.
      Donc, non, je n’assume pas. Je constate.
      Mais comme je ne peux reproduire le contenu du magazine sans enfreindre les lois de droits d’auteurs, il va falloir soit acheter le magazine pour voir que je n’hallucine pas (ce que je ne vous encourage pas à faire parce que vous encourageriez un magazine qui vend de la copie en célébrant la perte de poids, ce qui en soit, est problématique), ou devoir me croire.

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      • Ce sont vos commentaires qui ressemblent de plus en plus à de la Nathalie Simardophobie!! Elle dit que SES problèmes de santé étaient causés par l’obésité, pas ceux de tous les obèses!!! J’attends de lire la personne obèse qui vpus approuve! Nathalie Simard ne juge pas la obèses qui sont heureux comme ils sont. Elle est un exemple de détermination et une inspiration pour ceux et celles qui veulent changer et perdre du poids! Car oui, ils et elles ont le droit de vouloir le faire! « Honte aux gros qui veulent maigrir!! » Ça ressemble pas mal à ça votre article! Et Sophie Durocher ne l’a pas ecrit cet article; c’est vous!

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        • Je suis grosse et j’approuve.
          En aucun cas elle mentionne que Nathalie Simard à fait un mauvais choix ou n’aurait pas dû maigrir pour se sentir mieux. Elle relate le fais que maigrir ne veut pas automatiquement dire qu’on est plus en santé et qu’être gros ne veut pas dire être automatiquement pas en santé. Elle mentionne aussi qu’il est dangereux de mentionner que sa perte de poids à tout régler quand ce n’étais pas le seul facteurs de risques. C’est tout. On appelle ça  » l’ouverture d’esprit ».

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      • Jérémie Boivin 20/09/PM @ 19:38

        En effet, je pense que l’obésité devrait être traité comme un problème de santé mentale de dépendance. Ce n’est pas aussi fulgurant que le jeu ou les drogues mais aussi mortel et insidieux que l’alcool et la cigarette. Le problème est plus complexe puisqu’on ne peut pas arrêter de manger comme on arrête de boire ou de fumer. En fait il me semble que ça se situe dans les désordres alimentaires mais étant donné que ce n’est pas aussi radical que l’anorexie ou la boulémie personne ne fait rien. On admet que les trouble d’adiction et alimantaire sont une maladie mentale. Savez-vous ce que toutes ces maladies ont en commun ? le dénie du problème.

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  18. Adam kraczczinski 18/09/PM @ 14:48

    Assez façonnant comment vous ignorez 95% des commentaires en répondant tout simplement que tous ceux qui save quetre Gros = ne pas être en santé sont grossophobe.

    J’ai déjà été gros, 260 lbs, 6’1″. M’essoufler fscenent, ne pas avoir d’énergie, se sentir mentalement faible a bizarrement été règlé une fois que je me suis repris en main. Et par reprendre en main je veux dire abandonné l’obésité que vous normalisé.

    Oui il y a certains qui sont du cas par cas, mais majoritairement les gros sont malade a cause de leur poids.

    Personnellement je connais plus de centenaire pas gros que ceux qui sont gros. La vie est grossophobe parce que être en santé nous fait vivre plus longtemps?

    Au lieu de décider que les gros ont raison et le reste du monde non. Essayez donc les 2 mode de vie. Facile de dire que c’est normal d’être gros qu’à d c’est tout ce qu’on connait.

    Répondre
  19. Diaboliser une femme qui ne pense pas comme vous ne vous honore pas, et c’est le contraire du « vrai » féministe.

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  20. je trouve votre article totalement stupide et déplacée. Je suis une personne en surpoids et je m’accepte très bien comme je suis et je sais très bien qu’une personne en surpoids peut avoir de la difficulté à faire certaines chose si seulement vous saviez ce que représente cette perte de poids pour Nathalie Simard vous feriez attention à ce que vous dites à propos de cette grande dame je ne la connais pas personnellement mais je sais que c’est la 1re personne à soutenir quelqu’un dans le besoin moi et Nathalie Simard nous avons une connaissance en commun qui va suivre prochainement la chirurgie bariatrique et à ce que je sache Nathalie Simard parle toujours à 7 personnes qui a un surpoids alors expliquez-moi en quoi Nathalie Simard serait atteint de grossophobie je suis vraiment désappointé par votre manque de jugement tout ceci et sans doute pour attirer le plus de vue possible et avoir l’attention sur vous si Nathalie Simard avait envie de perdre du poids et d’être une dame bien dans sa peau cela ne vous regarde en rien ce serait la même chose que si tous les gens autour de vous se met à vous critiquer simplement parce que vous avez pris du poids vous faites la même chose avec elle car elle a perdu du poids alors avant de parler des autres regardez-vous!

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  21. Yves Tremblay 18/09/PM @ 18:59

    Oui, ne pas faire d’embonpoint est mieux pour la santé, Bravo Nathalie pour avoir pris ta santé en main. Tien toé!

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  22. Les social justice warrior, spécialistes de l’indignation, ont encore manqué une occasion de se tare

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  23. Madison Kowalsky 19/09/AM @ 02:03

    Vous devriez vous entouré d’une équipe de spécialistes de la santé. J’ai été en surpoids toute ma vie.J’ai souffert des remarques des autres, des regards plein de dégoût à mon endroit. Au restaurant les gens regardaient mon assiette en me disant: vous pouvez bien être grosse!!!
    Mais rien n’as été plus souffrant que le regard et le dégoût que je portant envers moi. J’ai été boulimique pendant longtemps, outre-mangeuse, j’étais impuissante devant la nourritute. Mais comment s’en sortir. La nourriture était un gouffre sans fond. J’ai été en thérapie pendant plusieurs années pour comprendre mon état d’autodescruction personnel. Pour résultat:une chiurgie bariatrique. La combinaison des deux ont fait de moi une femme avec une bonne estime de moi. Oui le regard que je pose sur moi est différent
    Je ne dis pas que je me trouve belle tout les jours, mais cela n’arrive de plus en plus. Et point de vue de ma santé, disparition du diabète de type 2, cholestérol, douleurs aux articulations. En ayant plus d’énergie je suis un peu plus active. J’ai changé de vie pour moi avec l’aide de mon mari qui lui à toujours porté sur moi un regard plein d’amour. Aujourd’hui j’ai plus d’estime de moi, ce sera le travail intérieur de toute une vie. Tant de souffrances m’ont amené à me détruire de l’intérieur comme à l’extérieur. Aujourd’hui j’aime de plus en plus la femme que je continue d’être, pleine d’espoir.

    Bravo Mme Simard pour votre démarche personnelle. C’est un cadeau que je me suis fait et vous aussi. Me laisser personne vous affirmer le contraire. Bonne vie…

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  24. Karine Lacoste 21/09/AM @ 03:54

    J’aimerais savoir ce que vous pensez de mon cas. J’ai pris 80 livres avec la médication pour la bipolarité. Je pesais 135 livres avant d’arriver à l’hôpital et quelques temps plus tard, j’en pesais 215. Je trouve ça SCANDALEUX. J’ai très mal mangé aussi, mais je n’ai jamais mangé aussi mal avant. Je ne suis pas la seule à vivre cela. Je suis sur un forum de bipolaires et c’est régulier de lire que des gens ont pris des 80, 100 livres avec la médication. Je déteste la grossophobie, mais j’ai déjà été un peu grossophobe moi-même avant. J’ai beau vouloir m’aimer comme ça, je ne suis plus moi-même. Je me trouve laide, j’ai de la misère à marcher, à me laver, je suis la cible des gens grossophobes sur les réseaux sociaux, etc. Ils pensent qu’on est tous une bande de lâches, mais oublient les facteurs psychologiques d’une prise de poids, entre autres. J’ai faim 24h sur 24 avec ce foutu médicament. Je veux l’arrêter et vivre avec juste le lithium, mais ce n’est pas évident, car il me rend stable. Je ne veux pas refaire de manie et de psychose! Il joue aussi sur mon sentiment de satiété et sur mon métabolisme. Je trouve ça épouvantable de régler un problème pour en créer un autre. Je sais très bien que des gens en surpoids sont bien dans leur peau, mais pas moi. Sauf que je déteste quand les gens me disent que j’ai juste à manger moins… J’aimerais bien les voir à ma place.

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    • Je n’ai pas besoin de vous dire que la grossophobie existe, vous le savez trop bien.
      Je ne dis pas non plus que c’est facile de vivre dans le corps d’une grosse personne.
      Ce que je cherche à faire ? Faire évoluer les mentalités.
      Que les personnes grosses n’aient plus à changer pour être respectées. Que ce soit le monde qui change pour le mieux, plutôt que les victimes qui se sentent forcées à changer, et parfois avec des conséquences et des risques sérieux. Surtout que les personnes grosses ne choisissent pas de l’être à +99% !

      C’est très difficile de se convaincre qu’on est une personne digne de respect quand l’univers autour de vous vous répète constamment le contraire. La grossophobie – la discrimination et l’hostilité envers les personnes grosses – fonctionne comme toutes les autres formes de discrimination. En voulant forcer les gens à changer. En leur disant qu’ils sont toujours et unilatéralement le problème.
      Le monde a évolué sur plusieurs sortes de discriminations : discrimination raciale, sexisme, homophobie, etc.

      Je suis peut-être trop optimiste, utopiste même, mais je pense que ça peut changer AUSSI pour les personnes grosses. Qu’elles pourront finit par être acceptées.
      Par l’éducation, par l’analyse, par l’explication.
      C’est pour ça que j’ai créé Grossophobie.ca – Infos & référence. Pour offrir aux gens de l’info accessible.

      Visiblement, en lisant les commentaires, les gens ne comprennent pas encore tout, bien que notre équipe de rédaction fournisse un contenu qui soit gratuit, en français et vulgarisé.
      Je crois que les gens ne sont pas encore PRÊTS à tout comprendre aussi.
      Bref, je comprends définitivement ce que vous vivez. Vous êtes une personne avant d’être une personne grosse.
      Et vous méritez le respect. ♥

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  25. Nicole Kirouac 21/09/AM @ 08:44

    J’ai subi cette chirurgie et je n’ai aucun regret. J’ai de l’énergie, j’ai retrouvé de l’autonomie, car oui quand on est gros, il est difficile de se pencher, de mettre ses bas et de s’essuyer aux toilettes. Mais, le plus important c’est que le diabète est disparu, l’hypertension a diminué, l’apnée du sommeil est en voie de résolution. Bref, plus d’avantages que d’inconvénients. Ne croyez surtout pas que la chirurgie bariatrique est un moyen facile de perdre du poids FAUX. On mange de petites quantités et il faut faire les bons choix. On doit bouger, je marche deux fois par jour, avant je ne tolérais pas la position debout plus de quinze minutes. ETc. Bof, après une prise de poids rapide en l’espace de trois ans,c’est avec plaisir que je vois les kilos disparaître. Le dénigrement c’est vous qui le faite et de votre piédestal, vous vous permettez de juger ceux qui obtiennent des résultats et qui en sont fiers surtout pour leur santé.

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