L’objectif de la rubrique «En bref…» ?
Cette rubrique à tendance éditoriale est inspirée de l’actualité. Elle démontrera en quoi le culte de la minceur, la culture de la diète («diet culture») et la mince-plication («thin-splaining» e.g. lorsqu’une personne mince non-qualifiée explique les causes du changement de poids) sont toujours parties intégrales la société.
Et que ces phénomènes – et plusieurs autres liés à la taille et au poids – mènent et enrichissent de nombreuses industries.
«En bref…» pourrait aussi aborder comment cet enrichissement peut émaner, par exemple, de l’envoi de messages potentiellement nocifs et / ou par la promotion de pratiques présentant des risques (physiques, psychologiques ou autres) évidents pour une partie / l’ensemble la population.
Dans un très intéressant reportage de L’actualité par Marie-Hélène Proulx sur l’industrie du cannabis comestible, on peut lire qu’un des joueurs québécois importants de l’industrie du cannabis légal a le vent dans les voiles…
«On a beaucoup de projets en cours, dont une eau pétillante à base de cannabis qui coupe la faim. J’ai recruté parmi les meilleurs chercheurs au monde – des scientifiques qui travaillaient avant pour Kellogg’s et Coca-Cola, par exemple.»
– Sébastien St-Louis, cofondateur d’Hexo
Visiblement, cet entrepreneur a l’intention de joindre la (déjà) prospère industrie de la perte de poids. De profiter, lui aussi, de tout l’argent qu’on peut faire à capitaliser sur le mal-être des personnes qui ne veulent pas prendre de poids ou qui veulent en perdre. Une industrie dont la grossophobie est le moteur principal depuis une soixantaine d’années environ.
C’est un excellent «move», financièrement parlant. C’est une réaction tout à fait compréhensible. Mais ça démontre à quel point l’industrie des diètes, malgré un taux d’échec retentissant, «is alive and well».
Assez pour savoir que même si on investit une fortune en embauche des meilleurs scientifiques, le retour sur l’investissement y sera…